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Bricole et casserole
1 mai 2009

Festival de danse, biennale 4

  Je me suis régalée au festival de danse cette année, après chaque repésentation une rencontre avec le chorégraphe et les danseurs était prévue,
de très bons moments partagés avec ma Fille Juliette qui apprécie déjà bien la danse contemporaine.

1

François Ben Aïm - CFB 451
You're a bird, now !
CFB 451 / Christian et François Ben Aïm
Accompagné d'un musicien, Christian Ben Aïm nous emporte dans ses pensées, ses rêves, nous fait son cinéma en revisitant le quotidien. Son solo révèle une grande attirance pour l'imaginaire et s'emploie à faire exister ses visions de mondes inventés, où les images se frictionnent, surprennent le réel et le détournent. Sa danse convoque le sens et l'émotion.



3

2

Zero Visibility Corp.
It's only a rehearsal
Zero visibility corp / chorégraphe : Christel Johannessen
It's only a reheasal est un duo mettant en jeu une danse étonnante, à la fois technique et sensuelle construite autour du mythe d'Artémis et Actéon - ce malheureux chasseur, qui, ayant surpris Artémis se baignant, se voit transformé par celle-ci en cerf et est finalement dévoré par ses propres chiens. Cette pièce intense et surprenante manie aussi l'ironie et l'humour, ce qui ne gâche rien…

Cie Hervé Koubi
Trois temps, trois mouvements

Dans le premier essai, Hervé Koubi cherche à habiller Coppélia de cuir.
Il la regarde avec des yeux de grand enfant où cette poupée serait maîtresse du jeu, maîtresse du cœur de ses soupirants.

Les suprêmes croisent deux mondes : le féminin du groupe mythique de Diana Ross  et le masculin de la légion étrangère. Une rencontre choc au masculin qui mêle sensualité, force et humour.

Bref séjour chez les vivants évoque le temps qui passe,
le côté insaisissable de l’instant, ritualise l’éphémère. Que reste-t-il d’un moment ?
Au printemps de la vie, dans un univers japonisant, se joue entre un cerisier en fleurs
et les danseurs statufiés un paradoxe entre l’exubérance du vivant
et l’apparence d’un temps révolu

Cie Esther Aumatell
Le Canard

Esther Aumatell s’est penchée sur un solo où sans rien avoir contre la beauté,
la classe et la dignité des cygnes, elle a travaillé sur une représentation d'un animal moins beau, plus maladroit : le Canard. Elle s’est appuyée sur une combinaison
de bruitages très sobres et d'une musique punk. Cette dernière étant représentative
de la transition vers les années 80, d'un élan sincère, violent et aussi maladroit
mais avec une énergie impulsive et forte. Un mélange de violence et de tendresse,
de courage et de maladresse. Un clin d'œil coquin, à la fois défiant et sensible.
Ce solo est un extrait de Tragicos Anhelos, spectacle composé de 2 soli
Le Canard et Les échasses

Cie Brigitte Livenais
Astragale
Cie Brigitte Livenais

Dans ce solo, Brigitte Livenais est accompagnée par la voix mezzo soprano de Corinne Bahuaud : entre fragilité et verticalité, entre légèreté et puissance, se laisser traverser par un subtile équilibre/déséquilibre… Cordes tendues, fil de la voix, corps exposé….

Travaux de fin d'études
Conservatoire Régional d'Angers


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Commentaires
L
Ton blog est riche de mille choses diverses!!! C'est très sympa!
Répondre
D
quelle sensualité se dégage de cette danse!<br /> biz nadège
Répondre
Bricole et casserole
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